La situation des Catholiques de Chine est un véritable casse-tête. Depuis la création par le gouvernement et le Parti communiste chinois d’une église « patriotique » séparée de Rome et la consécration d’évêques « patriotiques » sans mandat pontifical, l’Église de Chine se trouve coupée en deux dans les faits ou, pour mieux dire, une partie « schismatique » s’est coupée de l’Église catholique véritable devenue « souterraine » par suite de la persécution. Elle compterait en tout peut-être 12 millions de fidèles – deux fois moins que les Protestants –, dont les deux tiers sont aujourd’hui clandestins ou « souterrains ».
Le casse-tete chinois
Un tremble un peu lorsqu’il s’agit de présenter la recension du livre d’un grand maître : saura-t-on ne pas trahir toute la richesse pour en donner le goût ? Car il s’agit bien de cela avec L’école buissonnière d’Henri Pourrat, récemment proposé au public dans une édition simple mais soignée.
L’ecole buissoniere
Depuis l’agonie de Jean-Paul II et surtout depuis l’annonce de sa mort, nous avons été soumis à un déluge de louanges du pape défunt, louanges où le superlatif était de règle. Avec une célérité inconcevable, les journalistes tendaient leurs micros à des « personnalités » – grand rabbins, muftis, imams – dont on était loin d’attendre un jugement pertinent sur le chef de l’Église catholique, mais qui cependant louaient fort la tolérance, l’ouverture et l’universalisme du « Pèlerin de la Paix ». Il avait réussi le prodige de réunir le monde entier autour de lui.
Un triomphe annoncant l’Antechrist
L’année de l’Immaculée s’achevait que celle de la séparation de l’Eglise et de l’Etat commençait. Tout un symbole. Il est permis cependant d’unir les deux, grâce à un acte de Louis XIV qui permettra de mieux saisir l’union du trône et de l’autel dans la civilisation chrétienne.
Un exemple historique de collaboration entre les deux pouvoirs